En lien avec votre projet d’établissement, à destination de vos équipes éducatives.
UNE DYNAMIQUE RESOLUMENT FORMATIVE !
La relation d’aide, dans nos secteurs sociaux, médico-sociaux et sanitaires, engage les professionnels dans des liens et des interactions complexes avec les personnes accompagnées (les usagers), mais aussi avec les collègues, les partenaires, les institutions… Au coeur des missions, les paroles et les actes vont produire du sens et, parfois, du non-sens. Au-delà de l’organisation (fonctionnements et opérationnalités), un temps s’avère nécessaire pour parler et analyser ce qui se joue, subtilement, dans toute relation qui implique un ou plusieurs êtres humains. La supervision institutionnelle vise à articuler les dynamiques individuelles et collectives pour, en premier lieu, une meilleure prise en charge des usagers.
Dans l’histoire même des métiers de la relation d’aide, ces métiers de « l’impossible », des intellectuels (tels, entre autres, Sigmund Freud, Michaël Balint, Jean Oury, Fernand Oury, Jacques Lévine,…) ont pensé des espaces de parole et initié des méthodes pour analyser les pratiques professionnelles et permettre, à chaque participant, de réfléchir et d’incarner un positionnement professionnel.
Aujourd’hui, l’évolution des politiques publiques, de nos secteurs d’activité, de nos domaines d’interventions, de nos publics, nécessitent de réfléchir, collectivement, le sens de nos actions. Les organismes de contrôle et/ou d’accompagnement des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, notamment au travers des évaluations externes, ont souligné l’importance d’offrir, en reconnaissance de leur investissement, ce temps de respiration institutionnelle pour les professionnels, ce temps de travail, d’implication dans l’analyse de situations professionnelles et la co-réflexion du groupe.
Cette circulation de la parole permet les préventions de la maltraitance institutionnelle et de l’usure professionnelle. Elle est, en ce sens, formative.
À l’écoute de la demande institutionnelle, ce temps, régulier, peut prendre diverses formes (temporalité, lieu dédié, engagement des participants, modalités de fonctionnement…) qui se déclinent dans diverses appellations : supervision, contrôle, groupe de parole, cercle de parole, groupe Balint, soutien au soutien, régulation d’équipe, reprise de la pratique, etc. Le terme le plus courant, dans nos secteurs, reste : groupe d’analyse des pratiques professionnelles (GAPP).
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Nathalie OCHAVO, nathalie.ochavo@eseis-afris.eu
Dernière mise à jour le 16 décembre 2024